20 marzo 2023

Chacun son boulot

Horizon brisé pyrénéen

Para nuestros amigos Colette y Manuel

Es mi trabajo

            Pedro era un profesor español becado en Francia temporalmente. Se había trasladado allí con su familia. Los objetivos del proyecto que se traía entre manos eran conocer el sistema educativo francés, convivir con profesores franceses y mostrar algunas pinceladas de la educación en España. Estamos a mediados de los 90 del siglo XX, en un pequeño pueblo del departamento Haute-Garonne, en la región de la Occitanie.

            Pedro était un professeur stagiaire en France où il s’ était installé avec sa famille. Il avait un but en tête, c’ètait de connaître le Système Éducatif Français, partager sa vie avec des profs français et montrer en même temps un petit aperçu du Système Éducatif Espagnol. On est dans les années 90 du XXe siècle, dans un petit village du département Haute-Garonne, en Occitanie.

            Todos los días Pedro acompañaba a su compañero francés al instituto. Iban en coche. Pedro aún no lo sabe, pero Antoine es todo un personaje. Pudo quedarse en la universidad, a investigar, en la década de los sesenta, pero no aguantó el politiqueo barato que se traían en el departamento de Física Nuclear. El jefe era el jefe y el mérito y la capacidad no formaban parte de su baraja. El as preferido para imponer su criterio era “París ha dicho”, “Me han llamado de París”, “según comentan en París”, “instrucciones recibidas de París”, etc. Vamos que era un mero transmisor de las órdenes recibidas. Sabía que la obediencia a los superiores, siempre, con el tiempo, sería recompensada.

            Pedro accompagnait son collègue français au Lycée tous les jours. En voiture. Antoine était quelqu’un de très spécial mais à ce moment-là, Pedro ne s’en était pas encore aperçu. Antoine aurait pu continuer la recherche dans le département de Physique nucléaire, mais il l’ avait quité par des raisons “politiques”. Le chef restait toujours le chef, pas de questions de mérites ou de capacité. L’atout majeur était “Paris a dit”, “On m’a téléphoné de Paris”, “On dit à Paris”…Donc, il ne faisait que recevoir et transmettre des ordres. Il savait bien qu`être obéissant aurait un jour sa récompense.

            El expediente de Antoine, doctor en física nuclear, era inmejorable. Aparte de inteligente, como trabajador resultaba incansable, pero tenía el defecto de llamar a las cosas por su nombre. A los dos años de estancia en la “uni” llegó la primera posibilidad de ascender. Antoine era el mejor colocado pero su jefe propuso a Didier, científico mediocre, poco brillante, pero con matrícula de honor en adulación y vaselinas. Didier, premio extraordinario, varios años, en la categoría de estar de acuerdo con su jefe, le chivateaba cualquier información, por pequeña que fuera, que circulara por el departamento. Antoine, políticamente incorrecto, fue víctima de cierta incontinencia verbal y el ascenso se lo llevó Didier en medio de una brutal discusión. Antoine, dolido, no pudo remediarlo y en la reunión mantenida le preguntó a Jules Bernard, su jefe:

            Le dossier d’Antoine, docteur en Physique nucléaire, était insuperable. Intelligent et  travailleur infatigable, il avait un seul défaut, être trop sincère et appeler les choses par leur nom. Deux ans après son arrivée à l’Université, il a eu sa première chance de promotion. Antoine était le premier mais le chef a proposé Didier, mediocre et peu brillant scientifique, mais doué de hautes distinctions en flatterie et vaseline. Didier, avait eu le prix extraordinaire pendant des années pour être d’accord avec son chef, il lui soufflait toutes les informations du département Antoine, Antoine, politiquement incorrect, a été victime d'une incontinence verbale et Didier a décroché la promotion au milieu d'une violente dispute. Antoine, blessé, n'a pas pu s'en empêcher et en réunion il a demandé à Jules Bernard, son chef:

-        Jules, ¿por qué me haces esto? Es mi trabajo le respondió con sequedad.

-        Jules, pourquoi tu me fais ça ? C'est mon boulot, répondit-il sèchement.

            Antoine se levantó y sin decir palabra salió de aquella pocilga de intereses dando un portazo. Fuera de sí, se dirigió directamente a su despacho. Entre una caja de cartón y un par de bolsas de basura, tuvo bastante para meter sus pertenencias. Buscó el coche y se largó de allí.

            Antoine se leva et sans dire un mot , il est sorti de cette porcherie d’intérêts, en claquant la porte. Hors de son esprit, il se dirigea directement vers son bureau. Entre une boîte en carton et quelques sacs de poubelle, il en avait assez pour ranger ses affaires. Il a cherché sa voiture et il est parti.

            Al llegar a Mont, la aldea donde vivía se lo contó a su mujer. Brigitte lo escuchó en silencio. Sabía que era lo que Antoine necesitaba.

            Arrivé à Mont, le village où il habitait, il a tout raconté à sa femme. Brigitte l'a écouté en silence. Elle savait ce dont Antoine avait besoin.

-        Has hecho bien, le dijo al terminar.

-        T’as bien fait, dit-elle à la fin.

-        Sí, pero no hay derecho, le respondió él. Mañana buscaré trabajo en algún liceo [instituto] de la zona. No me será difícil. He decidido que mis clases sean para jóvenes, en un centro de secundaria. La universidad no es para mí. No soporto el tráfico de intereses. Tampoco en la empresa privada estaría bien. Mi sitio es alguna cosa pública.

-        Oui, mais ce n’est pas juste, répondit-il. Demain, je chercherai un emploi dans un lycée de la région. Ce ne sera pas difficile pour moi. J'ai décidé que mes cours seront destinés aux jeunes, dans un lycée. L’Université n'est pas pour moi. Je ne supporte pas le trafic d'intérêts. Ce serait pareil l'entreprise privée. Ma place est dans l’enseignemnet publique.

-        En el instituto, tendrás que tener mucha paciencia con los jóvenes, manifestó Brigitte. La juventud es inmadura y atrevida. Hace de la rebeldía un valor y no sabe graduar el daño de una crueldad.

-        Au lycée, il va falloir être très patient avec les jeunes, dit Brigitte. La jeunesse est immature et audacieuse. Il Font de la rébellion une valeur et ils ne connaissent pas la mesure de la cruauté.

-        Lo he pensado. Con mi carácter tendrás que ayudarme.

-        J’ai bien réfléchi. Tu devras m’aider , tu connais mon caractère.

-        No tendrás problemas porque tu corazón es tan grande como tu genio. Salvado el segundo, los chavales se quedarán con el primero. Fue lo que yo hice y ya sabes que no me suelo equivocar.

-        Tu n'auras pas de problèmes car ton cœur est aussi grand que fort est ton caractère. Les jeunes garderont le premier. C'est ce que j'ai fait et tu sais bien que je ne me trompe généralement pas.

            Uno de los días del trayecto al lycée Pedro le preguntó a Antoine que como un físico nuclear, con un doctorado cum laude de por medio, podía aguantar la inmadurez de unos adolescentes e impartir unos conocimientos tan básicos.

            Un jour, sur le chemin du lycée, Pedro a demandé Antoine qu'en tant que physicien nucléaire, avec un doctorat cum laude, comment pouvait-il supporter l'immaturité des adolescents et transmettre ces connaissances de base.

-        Tú te has preparado para otra cosa, le dijo.

-        Tu as étudié pour faire une autre chose, lui dit-il.

- Es cierto. Al principio me costó bastante, pero las personas tenemos una tremenda capacidad para reinventarnos. Ese potencial de adaptación es la clave del progreso y de la supervivencia. Te lo planteas, lo haces y, al repetirlo, ya forma parte de ti. Lo asumes, le sacas partido y ves que tus alumnos te acompañan en ese recorrido. Te sientes útil y hay muchos momentos en los que eres feliz.

- C'est certain. Au début, c'était difficile pour moi, mais les gens ont une formidable capacité à se réinventer. Ce potentiel d'adaptation est la clé du progrès et de la survie. Vous y pensez, vous le faites et, en le répétant, il fait déjà partie de vous. Vous l'assumez, vous en profitez et vous voyez que vos élèves vous accompagnent dans ce cheminement. Vous vous sentez utile et il y a de nombreux moments où vous êtes heureux.

- Ya, dijo Pedro, pero descendiste en el escalafón profesional y seguro que también en el sueldo.

- Oui, dit Pedro, mais tu as descendu l'échelle professionnelle et je suis sûr que le salaire aussi.

- Es verdad, pero al elegir, mejoré como persona. Mi autoestima, al principio dañada, subió como la espuma. Te advierto que un profe de la “uni” no es más que uno de secundaria. Son solo niveles diferentes de conocimientos, pero las personas están a la misma altura. Además, para demostrar que no guardaba ningún rencor y que había superado mis rencillas en la universidad, un día pedí permiso y fui a tomar un café con mis excompañeros. Al final comimos juntos. Lo pasamos muy bien. Nos reímos del pasado. Ahora no podría vivir sin mis alumnos de secundaria. Es mi trabajo e intento hacerlo lo mejor posible.

- C'est vrai, mais le choix m’a fait améliorér en tant que personne. Mon estime de moi, abîmée au départ, est montée en flèche. Je vous préviens qu'un enseignant "uni" n'est rien de plus qu'un enseignant de lycée. Ce sont simplement des niveaux de connaissances différents, mais les gens sont au même niveau. Aussi, pour montrer que je ne gardais pas de rancune et que j'avais surmonté mes querelles à l'université, un jour j'ai demandé la permission et je suis allé prendre un café avec mes anciens camarades de classe. Finalement, nous avons partagé un bon repas, on s’est bien amusés et on a ri  du passé. Maintenant, je ne pourrais plus vivre sans mes élèves du secondaire. C'est mon boulot et j'essaie de le faire au mieux de mes capacités.

            Pedro, a pesar de su madurez, no dejaba de aprender de un Antoine catedrático en vida modelado por Brigitte. Desde que llegó a Mont tuvo una sensación de plenitud que solo la montaña y la buena gente puede dar. El aire fresco y un horizonte quebrado y lejano reconfortaban más que cualquier vitamina. Él y su familia habían tenido suerte con el intercambio. Su olfato, al leer los papeles previos a la experiencia, no le había engañado: un pueblito en mitad de los Pirineos, montañas, nieve, bosques, lluvia y una familia encantadora que se deshacía por el bienestar de él, de su esposa y el de sus dos hijos. La gite[1] cedida era un hogar de película, quizás demasiado grande, pero se adaptaron y en tres días la encontraron cómoda. El terminado de paredes, maderas, azulejos y suelo era algo basto. La explicación fue que estaba hecha por Antoine, familia y algún vecino “manitas” para los detalles más finos. Pero no faltaba de nada. Lo más era su enorme chimenea a la que Antoine alimentaba con árboles casi enteros. Hay mucha leña por aquí y mucho frio, solía decir.

            Pedro, malgré sa maturité, n'a pas cessé d'apprendre d' Antoine, maître de la vie, modelé par Brigitte. Depuis qu'il est arrivé au Mont, il a eu un sentiment de plénitude que seuls la montagne et les bonnes gens peuvent donner. L'air frais et un horizon brisé et lointain réconfortaient plus que n'importe quelle vitamine. Lui et sa famille avaient eu de la chance avec l´echange. Son oeil, à la lecture des journaux précédant l'expérience, ne l'avait pas trompé: un petit village au milieu des Pyrénées, des montagnes, de la neige, des forêts, de la pluie et une charmante famille qui avait tout fait  pour son bien-être. , sa femme et l'un de ses deux enfants. Le gîte prêté était une maison de cinéma, peut-être trop grande, mais ils l'ont adaptée et l'ont trouvée confortable en trois jours. La finition des murs, du bois, des carreaux et du sol était quelque peu grossière. L'explication était qu'elle avait été réalisée par Antoine, famille et un voisin "bricoleur" pour les détails les plus fins. Mais rien ne manquait. Le plus était son immense cheminée qu'Antoine alimentait avec des arbres presque entiers. Il y a beaucoup de bois par ici et il fait très froid, disait-il.

            Brigitte era la humanidad personificada. A pesar de que Marisa, esposa de Pedro, tenía poca base de francés, siempre estaba dispuesta a charlar un rato con ella e invitarla a tomar un café mientras Antoine y Pedro estaban en el instituto. Si no se entendían con las palabras lo hacía con gestos o con dibujos. Brigitte había sido maestra y ya disfrutaba de su jubilación. Le contaba a Marisa que durante los últimos ocho años había sido maestra en un pueblo cercano, a unos ocho kilómetros. Como no sabía conducir y Antoine iba en dirección contraria, se iba andando. Con frio, nieve, lluvia o sol bajaba por la carretera y luego solía tirar por un camino que acortaba el trayecto. A veces la nieve le llegaba a la rodilla pero Brigitte nunca faltó y siempre llegó puntual. Sabía que sus catorce alumnos, escuela unitaria, la esperaban y además era mi trabajo, le comentó a Marisa. Sí, realmente Brigitte era una bellísima persona, una estrella del cielo transformada en humana que irradiaba dulzura y un saber estar sobresaliente, con el aliño de no darle importancia, jamás, a nada de lo que hacía. Estaba profundamente enamorada de Antoine.

            Brigitte était l'humanité personnifiée. Malgré le fait que Marisa, la femme de Pedro, avait peu de connaissances en français, elle était toujours prête à discuter un moment avec elle et à l'inviter à prendre un café pendant qu'Antoine et Pedro étaient au Lycée. Si elles n’arrivaient pas à se comprendre par des mots, elles le faisaint par des gestes ou des dessins. Brigitte avait été enseignante et elle était déjà à la retraite. Elle racontait à Marisa que, pendant les huit dernières années, avait été enseignante dans une ville voisine, à environ huit kilomètres. Comme elle ne savait pas conduire et qu'Antoine allait en sens inverse, elle a  marché. Avec le froid, la neige, la pluie ou le soleil, elle descendait la route puis elle empruntait un chemin qui raccourcissait le trajet. Avec la neige ça lui arrivait au genou mais Brigitte n'était jamais absente et arrivait toujours à l'heure. Elle savait que ses quatorze élèves, une école unitaire, l'attendaient et c'était aussi son travail, dit-elle à Marisa. Oui, Brigitte était vraiment une belle personne, une étoile du ciel transformée en un humain qui rayonnait de douceur et d'un savoir-être hors du commun, avec l'assaisonnement de ne pas accorder d'importance, jamais, à tout ce qu'elle faisait. Elle était profondément amoureuse d'Antoine.

-        A Antoine hay que darle tiempo, hay que conocerlo, le advirtió a Marisa el primer día, recién llegados.

-        Il faut laisser le temps à Antoine, il faut apprendre à le connaître, prévint-elle Marisa le premier jour, à peine arrivée.

            Los miércoles Antoine y Pedro se quedaban a comer en el comedor del instituto. Antoine tenía clase por la tarde. Pedro siempre entraba en sus clases, asistía a las reuniones del Departamento de Ciencias y a las sesiones de evaluación, siempre presididas por el Director del centro. Había un comedor para los alumnos. Otro para el profesorado. El Director, cargo profesional dependiente de Paris directamente, comía en la cocina, solo. No estaba bien visto relacionarse con los profesores. En caso de llamada de atención era un grave inconveniente. Aquel día había lentejas. El comedor estaba muy animado. Fueron muchos los profesores que se quedaron a comer. En un momento dado Pedro se levantó, cogió su plato, y los de un par de compañeros, y los metió en el torno que daba a la cocina. Los tres habían terminado. Una de las camareras llamó la atención a Pedro y le dijo:

            Le mercredi, Antoine et Pedro restaient manger au réfectoire du Lycée. Antoine avait cours l'après-midi. Pedro entrait toujours dans ses cours, assistait aux réunions du département des sciences et aux séances d'évaluation, toujours présidées par le Proviseur. Il y avait une salle à manger pour les étudiants. Une autre pour les professeurs. Le Proviseur, un poste professionnel dépendant directement de Paris, mangeait en cuisine, seul. Il n'était pas bien vu d'interagir avec les enseignants. En cas de sanction, c'était un sérieux inconvénient. Ce jour-là, il y avait des lentilles. La salle à manger était très animée. Beaucoup d'enseignants étaient restés pour manger. À un moment donné, Pedro se leva, prit son assiette et celles de quelques collègues et les mit dans la roue qui menait à la cuisine. Ils avaient fini tous les trois. L'une des serveuses , surprise, a dit:

- Por favor, señor, siéntese.

- Asseyez-vous, s’il vous plaît Monsieur!

- Solo quería poner los platos en el torno.

- Je ne voulais que placer les assiettes sur la roue.

- Ya, lo entiendo, pero….usted debe descansar, estará fatigado de toda la mañana dando clase y además, debe de continuar esta tarde. Ser profesor es una labor que necesita de toda su energía y de toda su concentración. Poner y recoger los platos es mi trabajo. Cada cual debe estar en su puesto.

- Je comprends, mais vous devez vous reposer. Vous seres surêment fatigué de travailler toute la matinée  et en plus, vous devez continuer cet après-midi. Être prof  est une misión qui  réclame  toute votre énergie et votre concentration. Mettre et débarraser la table est mon boulot. Chacun a sa place.

- Disculpe no era mi intención entrometerme en su labor. Solo quería ayudar.

- Excusez-moi, je ne voulais pas me mêler dans votre travail. Je voulais juste aider.

- Sin duda. No se preocupe. Lo entiendo, pero siéntese.

- Sans doute. Ne vous inquiétez pas. Je comprends, mais asseyez-vous.

La sonrisa cómplice de Antoine y el ligero movimiento de cabeza, lo terminaron de descolocar.

Le sourire complice d'Antoine et le léger mouvement de sa tête, ont contribué à le déséquilibrer définitivement.

- Has metido la pata, siéntate. Aquí las fronteras laborales están muy claras. Para botón de muestra observa donde come el Director, le dijo.

- Tu te trompes là, assieds-toi. Ici, les frontières du travail sont très claires. Comme exemple , tu vois bien où le directeur mange, a-t-il dit.

- Ya, ya me he dado cuenta.

- Ouais, j'ai déjà remarqué.

            Para Marisa, Pedro y los dos hijos la experiencia fue un regalo increíble. Les fue tan requetebién que durante diez años pasaron unos días en la gite. Por allí pasó toda la familia: padres, hermanos, cuñados y sobrinos. Los franceses devolvieron las visitas a España acompañados de familia o amigos, siempre con el mayor respeto y un trato cariñoso y cordial.

            Pour Marisa, Pedro et leurs deux enfants, l'expérience a été un cadeau incroyable. Ils  sont revenus pendant  passer  quelques jours au gîte. Toute la grande  famille est passée par là: parents, frères, beaux-frères et neveux. Les Français rendaient à leur tour les visites en Espagne accompagnés de leur famille ou d'amis, toujours avec le plus grand respect et une aproche affectueuse et cordiale.

            Pedro y Marisa aún recuerdan la máquina quitanieves que subía por una ladera y bajaba por la opuesta. Por un lado permitía que subieran a Mont panadero y cartero; por el otro desbloqueaba la carretera que Antoine tenía que recorrer todos los días, camino del liceo. Panadero, cartero y conductor de la quitanieves velaban para que los 17 habitantes de Mont pudieran hacer una vida normal. ¡¡¡Era su trabajo!!!

            Pedro et Marisa se souviennent encore de la souffleuse à neiges qui montait une pente et descendait l'autre. D'une part, il permettait au boulanger et au facteur de Monter à Mont ; d'autre part, elle débloquait la route qu'Antoine devait parcourir chaque jour, pour se rendre au lycée. Boulanger, facteur et chauffeur ont fait en sorte que les 17 habitants de Mont puissent mener une vie normale. C'était leur boulot !!!

Nota: Muchas, muchas gracias a Manuela Gómez Camacho por esta traducción. Manuela es amiga, compañera de trabajo durante casi treinta años y profesora de francés.

 


1 comentario:

  1. Merci pour Antoine et Brigitte, leur petit fils se rappel de Pedro et Marisa merci pour eux

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